L’hommage de la Cinémathèque de Nice a Grace Kelly
La Cinémathèque de Nice poursuit le mois dernier son cycle hommage à Grace Kelly, disparue il y tout juste 40 ans. L’occasion de redécouvrir sur grand écran : deux oeuvres de Sir Alfred Hitchcock, La Main au collet et Le Crime était presque parfait (à découvrir dans sa version 3D imaginée par le maître du suspense) ; Le Cygne, un drame amoureux de Charles Vidor, Haute société, une comédie musicale de Charles Walters où elle donne la réplique à Bing Crosby, Frank Sinatra et… Louis Armstrong ; Une fille de la province de George Seaton ; et Les Ponts de Toko-Ri de Mark Robson qui retrace des événements survenus lors de la guerre de Corée.
Le documentaire Le Mariage de Monaco de Jean Masson, qui retrace en CinemaScope et Eastmancolor le mariage princier de 1956, entre l’actrice Grace Kelly et le Prince Rainier de Monaco, complète la rétrospective (film issu des collections de l’Institut audiovisuel de Monaco).
La Cinémathèque de Nice a rendu hommage à la comédienne disparue il y a quarante ans, avec la projection du film La Main au collet d’Alfred Hitchcock, troisième et dernier film qu’elle tourna avec le “Maître du suspense”. Une plongée au coeur de la Côte d’Azur, tournée à Monaco, Nice et aux Studios de la Victorine.
Ils étaient présents Séance en présence de S.A.S. le Prince Albert II, fils de Grace Kelly, et présentée et animée par Henry-Jean Servat, journaliste et auteur.
La soirée s’est ouverte sur une introduction intéressante et analytique avec le journaliste Henry-Jean Servat. Après le film, il y avait toujours un dialogue entre le critique Servat et S.A. Prince Albert II.
Ce qui m’a le plus frappé, c’est la mémoire sur Grace Kelly qui a rendu Servat particulièrement brillant pour étayer un portrait de Grace Kelly non seulement sur le film de la soirée mais en général sur son point de vue en tant qu’actrice et les rôles. Une richesse de nuances résolument stimulantes, même pour ceux qui connaissent déjà le parcours de l’actrice.